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Sandro COMPAGNON (Saxophone Alto)

Publié le 1 juin 2021 - Dernière mise à jour le 26 mai 2021

Né à Nice en 1996, Sandro commence le saxophone à l’âge de 6 ans avec son père. Après des études aux conservatoires d’Annecy et de Lyon, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il poursuit actuellement sa formation dans les classes de Claude Delangle et de Michel Moraguès. Parmi ses distinctions, ont peut compter des prix aux concours de Gap, de Valenciennes ainsi qu’un titre de demi-finaliste au concours international Adolphe Sax de Dinant 2014.
Ce jeune musicien intervient dans des formations diverses comme l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre National de Lyon et donne également de nombreux concerts sur la scène jazz française. Il s’est régulièrement produit en concert avec André Manoukian et apparaît sur son dernier album.

Joakim CIESLA (Saxophone Baryton)

Publié le 1 juin 2021 - Dernière mise à jour le 26 mai 2021

Issu d’une famille de musiciens Joakim commence le saxophone dans la banlieue lyonnaise avant d’intégrer la classe de Jean-Denis Michat au CRR de Lyon. Après un 1erprix du Concours International de Saxophone de Nantes, il est admis en 2014 au CNSMDP où il poursuit actuellement sa formation dans les classes messieurs Delangle (saxophone), Abromont (analyse) et Michel Moraguès (musique de chambre). Également pédagogue il enseigne le saxophone au Conservatoire Municipal de Villeneuve-le-Roi.
Musicien ancré dans son époque, Joakim s’est déjà produit en Chine, au Japon, en Angleterre, en Italie, en Algérie ou en Croatie avec de nombreux ensembles comme l’Ensemble Inter-Contemporain, le Quatuor Habanera ou le Quatuor Zahir. Toujours en quête d’ouverture, Joakim est membre du Collectif de l’Autre Moitié avec qui il a déjà créé deux conte musicaux.

Trio ALBA SPINA et Emmanuel Lemare

Publié le 16 juillet 2020 - Dernière mise à jour le 3 août 2020

Quentin Vestur commence son apprentissage de la harpe celtique à l’adolescence après une longue pratique du piano classique. Puis diplômé d’une licence de Musique et Musicologie à l’Université Paris IV Sorbonne, il s’installe à Quimper pour obtenir en 2012 le DEM de Musique Traditionnelle qu’il a préparé dans la classe de Dominig Bouchaud, harpiste précurseur reconnu en Bretagne. Parallèlement, il entre en 2011 à Rennes au Pôle d’Enseignement Supérieur du Spectacle Vivant Bretagne Pays-de-Loire où il obtient un DNSPM en Musiques Traditionnelles, et un Diplôme d’État d’enseignement de la musique. Il a également étudié en Irlande au prestigieux MA Irish Music Performance à l’université de Limerick. Il est par ailleurs récompensé de plusieurs distinctions, notamment le 1er prix du « Trophée Camac » au Festival Interceltique de Lorient qu’il remporte en 2011.

Flûtiste à bec de formation, Pierre Nenez est titulaire du Diplôme d’Etat et du DNSPM dans cette discipline. Il a enseigné au conservatoire de La Rochelle ainsi que dans diverses écoles de musiques en Poitou Charentes. Pierre se produit dans diverses formations allant du consort de flûtes à bec à l’orchestre maghrébin. Son intérêt pour les instruments l’a amené à développer des compétences dans la facture instrumentale. Il réalise ainsi des flûtes d’après des originaux des XVIIe et XVIIIe siècles avec pour objectif de retrouver le savoir-faire des maîtres facteurs et de redécouvrir certains instruments aujourd’hui peu copiés. Titulaire d’une maîtrise en musicologie obtenue à l’Université de Poitiers, il associe à sa pratique de flûtiste une exigence d’authenticité qui passe par une recherche approfondie des sources musicales et littéraires liées aux répertoires investis.

Thomas Thiébaud débute l’apprentissage de l’alto et la flûte à bec très jeune. Après l’obtention en 2004 du prix supérieur inter-régional du Grand Est, il poursuit ses études musicales en région parisienne au conservatoire de Boulogne-Billancourt, où il est diplômé du DEM de flûte à bec. C’est à cette période qu’il débute la pratique du violon. Il intègre par la suite le conservatoire de Poitiers et le CESMD de Poitou-Charentes, où il obtiendra le CEPI d’alto ainsi que les DNSPM de flûte à bec et d’alto. Il fait partie de plusieurs ensembles instrumentaux, principalement à Poitiers avec le trio à cordes Whilhelm, et Angoulême dans les ensembles Mythematis et Furia Francese. Il participe également fréquemment aux concerts du Festin d’Alexandre, sous la direction de Joël Cartier. Il enseigne aujourd’hui ses instruments au sein de plusieurs structures, dont le conservatoire de Poitiers et aux Ateliers Musicaux Syrinx.

Elève de Philippe Giardelli, Emmanuel Lemare tomba dans la marmite irlandaise avec sa flûte à bec quand il était petit. Saisi par le son du uilleann pipes, il fila dès que possible à Dublin chercher son premier chanter. Depuis, récompensé à la Bogue d’Or comme musicien et chanteur, il a joué avec Pierrick Lemou, Florence Lecordier, Patrick Le Roux, dans l’Oratorio Xavier Grall de Frédérique Lory, à la Nuit des Maitres Sonneurs. Il enseigne le uilleann pipes et les ballades Irlandaises à l’Ecole de Musique Traditionnelle de Redon. Spécialiste de l’irlandais la flute à bec, il a été invité en master-class et concert à la Biennale Européenne des flûtistes. En concert il devient conteur, narrateur, récitant (avec les poèmes de l’irlandais Yeats), entrelaçant la musique et les arts du récit. Il a reçu le « Bravo Trad Mag » pour ses albums Hear The Wind Blow et L’Ile d’Innisfree

Quatuor HERMÈS

Publié le 16 juillet 2020 - Dernière mise à jour le 3 août 2020

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Elise Liu joue un violon David Tecchler 1726 prêté par le Fonds Instrumental Français.
Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat Musical Société Générale.

René URTREGER

Publié le 16 juillet 2020 - Dernière mise à jour le 3 août 2020

En 1953, il n’a que dix-neuf ans lorsqu’il remporte le premier prix du Tournoi national de jazz et l’année suivante, le pianiste enregistre son premier album dédié au répertoire de Bud Powell. Cette distinction lui procure des engagements auprès de musiciens de jazz renommés tels Don Byas, Bobby Jaspar, Chet Baker, Kenny Clarke, Jay-Jay Johnson, Stan Getz, Zoot Sims, Stéphane Grappelli ou Lester Young, qu’il accompagne lors de sa dernière séance d’enregistrement. En 1956, il croise le chemin de Miles Davis qui l’invite sur deux tournées puis à la séance d’enregistrement de la fameuse bande originale du film de Louis Malle, Ascenseur pour l’échafaud (1958).

De fil en aiguille, le pianiste lie connaissance avec les principaux acteurs de la scène française, et parmi eux, le contrebassiste Pierre Michelot et le batteur Daniel Humair, avec lesquels il forme un trio. Paru en 1960, leur premier album commun HUM ! a valeur d’événement ; il reçoit le Prix Django Reinhardt et le Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros. Au milieu de la décennie, René Urtreger souhaite prendre ses distances avec le milieu du jazz et s’oriente vers l’accompagnement d’artistes de la chanson, notamment Claude François, Sacha Distel et Serge Gainsbourg.

Considéré comme l’un des plus grands pianistes de jazz français, René Urtreger a reçu de nombreux honneurs. Fait chevalier des Arts et des Lettres en 1988 puis officier en 2005, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 2010. En outre, il cumule une Victoire du jazz (2000) et, en 2005, une Victoire de la musique pour l’ensemble de son oeuvre.